TELEMEDECINE A TRAVERS LES ENO : La médecine dans toutes les localités et la formation continue pour les agents de santé

L’Université virtuelle du Sénégal, la Direction générale de la recherche, l’association Kassoumai de Strasbourg et la ville de Guédaiwaye mettent les bouchées doubles pour la réalisation d’un projet de télé-enseignement et de télé-médecine au grand bénéfice des apprenants et des populations.

Les différentes parties se sont retrouvées avec le ministère de la santé et de l’action sociale pendant trois jours à Saly pour discuter des différents aspects du projet.

Le Pr Soukey Dia Tine, chef du projet, est revenue sur les avantages attendus notamment avec l’ENO de Guédiawaye. Elle a précisé « qu’il s’agit d’un projet pilote de télé-médecine qui peut servir doublement pour l’enseignement et la recherche ».

 

Le Dr Mactar Camara, représentant du ministère de la santé et de l’action sociale, s’est félicité du partenariat. Il a souligné que son ministère va « en profiter pour assurer à distance la formation du personnel de santé ».

Venu procéder à l’ouverture officielle, le Pr Mary Teuw Niane a souligné que « le projet de télé-enseignement et de télé-médecine va constituer une véritable mutualisation des ressources’’ entre les différents partenaires.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a fait savoir que son département veut à travers ce projet, « faire profiter aux structures sanitaires situées dans les zones d’implantation des Espaces numériques ouverts (ENO), de leurs plateaux techniques, pour offrir aux populations des soins de qualité accessibles et à moindre coût ».

L’objectif poursuivi, a précisé le Pr Mary Teuw Niane est de développer une plateforme de prise en charge et de suivi des soins pour maintenir un lien permanent entre le personnel soignant dans les zones périphériques démunies et une communauté virtuelle de télé-experts en santé.

Le président de l’association française Kassoumaï, Jeannot Allouche, a de son côté souligné que le paysage numérique du Sénégal, avec une infrastructure de communication de haut débit, se prête parfaitement au projet de la télémédecine.

’’Pour qu’un projet soit pérenne et généralisable, il est indispensable qu’il soit inscrit en synergie et en complémentarité avec les autorités en charge de l’éducation et de la santé’’, a estimé, M. Allouche en service à l’université de Strasbourg et à l’Institut pour le développement de la télémédecine (ITTAK, en anglais).

AST