Le SG du CAMES à la réunion de lancement de l'initiative « UNESCO- Municipalité de Shenzhen » sur le renforcement de l'assurance qualité dans l'enseignement supérieur en Afrique

Le Secrétaire Général du CAMES a pris part, les 8 et 9 mars 2017, au siège de l'UNESCO à Paris, à l'atelier de lancement officiel du Projet « renforcement de l'assurance qualité dans l'enseignement supérieur en Afrique », pour  la Côte d'ivoire, la Gambie, l'Égypte, le Mali, la Namibie, le Sénégal, et  le Togo.

Ce projet s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention sur la reconnaissance des études et des certificats, diplômes, grades et autres titres

de l'enseignement supérieur dans les États d'Afrique (Convention d'Addis-Abeba).

Il a été question au cours de cet atelier :

- de souligner la pertinence du projet  dont l'exécution a été confiée à l'UNESCO par la Commune chinoise de Shenzhen ;
- de relever les attentes d'abord en matière de création d'agence nationale d'assurance qualité ou de leur renforcement, puis en termes de retombées,  en ce qui concerne les missions dévolues à l'enseignement supérieur et à la recherche ;
- de présenter un projet d'activités structurées autour de 3 composantes,  sur lequel les pays devront  se prononcer rapidement en vue d'un financement ;
- d'envisager les synergies nécessaires avec le CAMES,  seul organisme partenaire de l'UNESCO,  invité à l'atelier.

Cette réunion intervient pratiquement un an après la signature d'un accord cadre de partenariat entre le CAMES et l'UNESCO, pour améliorer la qualité de l'enseignement supérieur dans l'espace CAMES, à travers des projets communs.

Au cours de ses interventions, le Secrétaire général du CAMES a salué l'initiative chinoise et à remercier l'UNESCO de l'avoir associé à cet atelier de lancement en tant que partenaire. En effet l'assurance qualité correspond au premier axe d'action  de l'accord signé avec l'UNESCO.

Dans ce contexte, il a tenu à rappeler les initiatives qu'il a prises en 2016  et qui s'inscrivent pleinement dans les différentes composantes du projet en cours de lancement, notamment :

- la mise en œuvre de deux enquêtes pour l'élaboration de l'état des lieux de l'assurance qualité,  respectivement au niveau national et  au niveau des établissements d'enseignent supérieur ;
- la validation ces états des lieux, au cours d'un atelier organisé à Ouagadougou ;
- L'élaboration d'un guide méthodologique de mise en place d'une agence nationale d'assurance qualité ou d'une structure nationale de régulation d'assurance qualité ;
- l'élaboration d'un guide méthodologique de mise en place d'une cellule institutionnelle d'assurance qualité interne.

Le plaidoyer du Secrétaire Général du CAMES a permis aux participants de s'accorder, en amont, sur la pertinence du travail réalisé par le CAMES, et en aval, sur la nécessité d'exécuter la deuxième étape du mémorandum d'accord,  en organisant un deuxième atelier. Cet atelier mettra à la disposition des pays cibles et des autres pays membres du CAMES, les deux guides, dont l'appropriation ouvrira la porte d'une troisième étape. Cette étape se traduira par l'opérationnalisation en termes de renforcement des capacités, d'ajustement ou de construction multiforme.

La troisième étape devrait engager le pays concerné, l'UNESCO notamment à travers le projet chinois, le CAMES conformément à son action,  dans le cadre de la mise en œuvre du  programme AQ du PSDC. Une action qui se veut synergique avec ses partenaires comme l'UEMOA, la CEEAC, la CEMAC, le DAAD, l'AUF, la CRUFAOCI le RESAO, le RESIRAC, etc.