Le panel sur l’enseignement des sciences et des mathématiques a vu la participation de plusieurs acteurs étatiques et des partenaires au développement présents à la triennale de l’ADEA.
En introduction, le professeur Abdou sene mathématicien et directeur de l’enseignement supérieur privé, est revenu sur » la centralite et le caractère sacré des sciences et techniques dans l’évolution de l’homme avec la création des moyens de subsistance et de développement socio-économique ».
Il a cité le Pr Cheikh Anta Diop qui avait demandé aux africains de » s’armer de sciences jusqu’aux dents » pour libérer et développer le continent. Le savant avait même demandé l’utilisation des langues locales.
Pour réaliser ce rêve, le Pr Abdou Sene a indiqué que l’Afrique doit de beaucoup de ressources avec sa culture, sa diaspora, sa jeunesse et ses ressources naturelles.
Il a suggéré pour ce faire » l’élaboration d’une doctrine du développement de l’Afrique ».
A sa suite, les défis et les contraintes de l’enseignement des mathématiques ont été présentés par le représentant de la JICA, agence de coopération japonaise, qui appuie 15 pays africains dont le Senegal.
Le Pr Khaled Najib, secrétaire général de la société marocaine de mathématiques appliquées a parlé de la situation dans son pays ainsi que des perspectives liées aux enjeux de la gestion de l’eau, de la pêche et de l’industrie entre autres.
Madame Lindwe Tshuma a présenté une expérience dans l’enseignement des mathématiques en Afrique du Sud avec l’utilisation des langues locales.
Elle a surtout insisté sur la nécessité de maîtriser les langues officielles; en l’occurrence l’anglais pour son pays.
Elle a été suivie dans ce sens par Isla Gordon venue du Kenya qui estime qu’il faut continuer à utiliser les langues maternelles dans l’enseignement des mathématiques.
AST