Projet de création d’un institut des sciences et techniques avancées: les acteurs poursuivent les rèflexions

Dans la mise en œuvre de la décision présidentielle No 8, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche travaille sur la mise en place d’un institut des sciences et techniques avancées. Cet institut devrait placer le Senegal dans le lot des pays qui bénéficient réellement des nanotechnologies, nanosciences, des applications nucléaires, de la cybersecurite, de la génétique moléculaire, de la physique des particules, la physique des matières condensées et de l’atmosphère de la médecine nucléaire.

Depuis plus d’une année, 3 groupes formées autour des différents thèmes sont constitués avec des universitaires et d’autres personnes ressources venues des autres horizons. Selon le Pr Mamadou Sy, directeur des stratégies et de la planification de la recherche, chef du projet, » le Senegal ne peut être à la marge des innovations avec le volume important des investissements consentis mais surtout avec le potentiel de ses enseignants chercheurs ». Pour le Pr Amadou Thierno Gaye, directeur général de la recherche qui ouvrait les travaux » il s’agit d’un engagement et d’un besoin » Il a précisé qu’il ne s’agit nullement de « concurrencer les universites ». Pendant deux jours, les groupes ont poursuivi les rèflexions pour définir les curricula des différents masters. Ces masters sont appelés à donner des compétences de base dans les disciplines retenues. En principe, ces masters pourraient permettre une plus grande mobilité des étudiants et des enseignants en plus d’une implication des acteurs économiques. L’institut des sciences et techniques avancées sera installé à la cité du savoir à Diamniadio.