Lettre de politique sectorielle de développement : la vision et les efforts de l’Etat mis en exergue

Pendant 4 tours d’horloge, la lettre de politique sectorielle de développement du ministère a discuté par les participants à l’atelier de validation. Sous la présidence du Pr Mary Teuw Niane, la cellule d’étude et de planification et le consultant Gorgui Guèye ont présenté le travail entamé depuis plus d’un an.

Tout le processus a été exposé par le coordonnateur de la cellule, Mamadou Diop. Il a retracé les différentes étapes allant du travail de cadrage par le comité de pilotage à l’atelier de Saly où tous les aspects de la lettre ont été discutés.

Quant au consultant, il a présenté un résumé de son travail de synthèse qui a mis le focus sur le contexte, les enjeux, les points et les aspects de faiblesse du système d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation. Malgré les efforts de l’Etat, l’évolution des effectifs, l’insuffisance des infrastructures et la faiblesse des effectifs des filières scientifiques demeurent encore un grand problème. Ce travail de planification a été apprécié par Mayacine Camara, coordonnateur de la direction de la planification du ministère de l’économie, des finances et du plan. « Il est important de lier ce travail avec celui des autres départements du secteur et celui de la santé pour arriver à une efficience pour l’éducation et la formation au Sénégal » a-t-il indiqué.

L’Etat va poursuivre ses efforts de financement

Ce souhait a été approuvé par le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Il a rappelé que le sous-secteur est perçu par l’Etat comme « un levier pour le développement socioéconomique du Sénégal ». Depuis 2012, ce sont plus de 400 milliards de Francs Cfa qui sont mobilisés pour les infrastructures et les équipements. Le Pr Mary Teuw Niane a indiqué que « cet effort est sans précédent depuis l’indépendance du Sénégal pour l’enseignement supérieur et la recherche ». Ces efforts ont été également salués par la représentante du GIZ et le directeur régional de l’UNESCO présents à la cérémonie d’ouverture. Après les présentations une discussion a été ouverte pour permettre aux participants à l’atelier d’apprécier le document mais aussi de faire des propositions pour une appropriation ainsi qu’une bonne exécution de la lettre.