La commune de Médina Yéro Foulah a réceptionné samedi, son premier Centre de recherche et d’Essai (CRE) d’une valeur de 100 millions francs CFA qui permettra de relever le plateau technologique des acteurs sociaux et culturels, a constaté l’APS.
Le CRE de Médina Yéro Foulah inauguré par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane a été construit huit mois après la pause de la première pierre. 

Il est composé d’une salle multimédia, d’une salle polyvalente, de trois bureaux équipés, d’un magasin etc. Le CRE est équipé de 35 ordinateurs, trois imprimantes multifonctions, d’un séchoir photovoltaïque avec 60 clés de séchage…
‘’ C’est la première fois que le département bénéficie d’un joyau qui offre une opportunité de l’employabilité des jeunes et des femmes par une formation qualifiante’’, a indiqué le maire de la commun, Kalidou Sy.

 Il a qualifié d la réalisation du CRE comme un symbole de la concrétisation de l’engagement du chef de l’Etat pour le développement socio-économique du département ‘’ longtemps marginalisé.’’

 M. Sy s’est également réjoui avec toute la population de la construction du CRE ,sollicitant la concrétisation des autres décisions prises sans suite.

 Il s’agit entres autres de l’électrification , la construction du Lycée de Médina Yéro Foulah qui est en abris provisoire, la construction de la route Kolda-Fafacourou, Médina Yoro Foulah-Pata-kolda.

 Le président de la convention des ressortissants du département de Médina Yoro Foulah, Mamadou Ndiaye soutient pour sa part que les populations de la commune notamment les femmes et les jeunes peuvent avoir de l’espoir.

 ‘’ Les chantiers sortent de terre avec les réalisations du président de la République. A travers, ces travaux, les pouvoirs publics sont entrain de raccorder Médina Yéro Foulah au monde’’, a-t-il estimé.

 A travers ce CRE, les populations bénéficieront librement et gratuitement d’un renforcement de capacités, d’une formation,a-t-il fait savoir.

‘’Vous (ministre) les faites comprendre qu’ils ont les même droits que tout sénégalais de toute contrée qu’il soit’’, a ajouté M. Ndiaye également enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.