L’ambassadeur de France au Sénégal, Christophe Bigot a salué, mardi, le rôle que joue l’Ecole polytechnique (EPT) dans la formation d’ingénieurs sénégalais appelés à participer à l’émergence et le développement durable du Sénégal.
Christophe Bigot s’exprimait à l’issue d’une visite de travail à l’école polytechnique (EPT) de Thiès, à l’école de l’infanterie militaire et de l’armée de l’air et à la fabrique SENECRAIE de Thiès.
Selon lui, l’EPT s’est inscrit, à travers la diversité de ses partenaires et son ouverture vers le monde, dans la modernité "pour favoriser une formation d’ingénieurs de qualité".
Des opportunités pour l’EPT de nouer un partenariat avec l’école aéronautique de France et l’université Normandie existent, a indiqué M. Bigot qui a relevé "un potentiel économique énorme de la ville de Thiès avec le nouvel aéroport Blaise Diagne, ses autoroutes et ses industries minières".

Les offres de formation de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) de Kaolack (centre) sont en conformité avec les préoccupations du Plan Sénégal émergent (PSE) a relevé vendredi à Saly-Portudal (Mbour), le directeur général de l’Enseignement supérieur, le professeur Mamadou Sangharé.
M. Sangharé procédait à la clôture de l’atelier de finalisation des maquettes de licences professionnalisantes de l’USSEIN organisé en partenariat avec le consortium français IAVFF/Agreenium, notamment dans le cadre de son projet d’accompagnement pédagogique.

"Ces offres qui sont également en phase avec les recommandations du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche répondent exactement aux différentes préoccupations de la réforme de l’enseignement supérieur", a-t-il souligné.

L’Université sénégalaise doit s’intéresser davantage à l’insertion professionnelle des étudiants pour ne plus se retrouver à « former pour former », a réaffirmé, jeudi, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane.

« L’Université sénégalaise ne doit plus former pour former. Elle doit s’intéresser à l’insertion professionnelle des étudiants et étudiantes. Elle doit les accompagner à s’insérer dans la société », a dit le ministre, invité du jour de la rédaction de l’APS.

Selon Mary Teuw Niane, dans les nouvelles missions de l’université, « on peut signaler deux fondamentales, qui sont le service à la communauté et le besoin de la communauté ».

Dans le cadre de l’adéquation formation-emploi au Sénégal, l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) de Kaolack (centre) a finalisé les maquettes de licences professionnalisantes pour ses futurs étudiants de quatrième génération ancrée dans les terroirs et ouverte sur l’Afrique et le monde.

La validation de ces maquettes a été faite, vendredi, au cours d’un atelier qui s’est tenu à Saly-Portudal (Mbour, ouest), en présence d’une cinquantaine d’enseignants-chercheurs de toutes les universités et institutions de recherches du Sénégal ainsi que des acteurs du secteur privé.

"La première rupture qui est faite, c’est que nous allons privilégier une approche par compétences. C’est-à-dire donner aux futurs apprenants et aux futurs diplômés de l’USSEIN des compétences afin qu’ils puissent avoir un métier. Ce qui veut dire que la fin de la licence, l’étudiant pourra avoir sa licence et un métier", a expliqué le professeur Amadou Tidiane Guiro, recteur de l’USSEIN.

Le gouvernement pakistanais est disposé à octroyer des bourses d’études à des étudiants sénégalais, a indiqué le vice-Premier ministre pakistanais chargé des Affaires étrangères, Sarjaj Aziz.
M. Aziz en a fait l’annonce au sortir d’une audience avec le président Macky Sall, mardi soir, à Islamabad (Pakistan).
Il a également évoqué la possibilité de voir des instituts académiques pakistanais accueillir de jeunes diplomates sénégalais.
Parlant de son entretenue avec le chef de l’Etat sénégalais, le vice-Premier ministre pakistanais en charge des Affaires étrangères a évoqué "une audience importante et utile".

Un atelier de capacitation des résultats de recherche dans le cadre du programme ‘’santé région’’ (POGOSAN) s’est ouvert mardi à Thiès, a constaté l’APS.
La rencontre regroupe des acteurs de la santé de la région, des enseignants-chercheurs, des élus locaux, le personnel de santé communautaire et des partenaires au développement.
A l’ouverture de l’atelier, le directeur de la Division recherche santé, du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr Samba Cor Sarr, a souligné que la recherche est un levier de développement durable. Seulement, ce levier est très mal usité par les acteurs de santé, a-t-il relevé.